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Le Pigeonnier de Beillard

  • Morgane
  • 20 août
  • 1 min de lecture
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Plantés au milieu de champs de tournesol ou de blé, les pigeonniers demeurent les témoins de l’histoire rurale. Ils ponctuent nos paysages de leur silhouette caractéristique. Avec  les chapelles, les monuments aux morts, les lavoirs et les puits, ce « petit »  patrimoine fait le charme de notre région.

Le charmant pigeonnier octogonal de Beillard, classé Monument Historique, est l’un des plus attrayants de la région. Bâti au XVIIème siècle, il dépend d’un adorable château-maison de maître du XIXe. Sa belle perspective de cyprès a achevé de me convaincre de l’illustrer.

À l'époque de leur construction, principalement entre le XVIe et le XIXe siècle, ils répondaient à plusieurs besoins essentiels.

Les pigeons fournissaient une viande appréciée, leurs œufs constituaient également une source de protéines précieuse. Mais la valeur la plus recherchée était la colombine, un engrais naturel particulièrement apprécié pour la culture de la vigne et des céréales. Cette fiente était si précieuse qu'elle faisait l'objet d'un commerce lucratif et constituait parfois une part importante de la dot des mariées.

 

Dans le Nord de la France et en Bretagne, seuls les propriétaires de plus de 25 hectares se voyaient accorder le droit de bâtir un pigeonnier. En revanche, en Occitanie, dès 1682, le Parlement de Toulouse avait décidé que ce droit ne serait pas restreint. Dès lors, ils se sont multipliés jusqu’au début du XXe siècle.

 



 
 
 

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