Focus sur la ferronnerie Toulousaine du XVIIIe siècle
- Morgane
- 20 mai
- 2 min de lecture

Il suffit d’élever le regard pour découvrir ici de remarquables balcons, des garde-corps d’une grande finesse et des lambrequins aux fenêtres. En fer forgé ou en fonte, ils reflètent une passion pour le décor, la différenciation, qui fleurit dès le XVIIe siècle. Au XVIIIe, cet art connait un essor qui s’intensifie jusqu’à la Révolution,
Deux artisans vont alors se distinguer par leurs balcons, rampes, portails des hôtels particuliers, ou les tables de communion des églises, et couvents :
Bernard Ortet (1720-1780) devient, après quelques vicissitudes, maître serrurier vers 1749 . Dès 1751, il emporte l'appel d'offre concernant les balcons de l'hôtel de ville et son succès ne se démentira jamais, tout au long d’une carrière jalonnée par des commandes de prestige. Il est l’homme qui décore la ville du style Louis XV puis Louis XVI.
Joseph Bosc (1743-1811) rencontrera plus de difficultés, en dépit de son talent : ruiné par le coût de la Barrière de Muret ( aujourd'hui visible au Grand Rond) dont il a obtenu la commande en 1784, il obtient de justesse la réévaluation de son travail le 11 juin 1789. La révolution met fin aux commandes du clergé et de la noblesse, mais l’homme ne se laisse pas démonter et crée une manufacture d'armes, qui fonctionnera jusqu’à sa mort, en 1811.
Pour plus d'informations, telles qu'un parcours de leurs oeuvres, abonnez vous à ma newsletter ! Vous bénéficierez de journées de promotions réservées et y gagnerez en outre 10% de réduction sur votre première commande.
Les références de cet article
Plus de photos ? C’est ici :
https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Balconies_of_the_Capitole_de_Toulouse#/media/File:
Plus de détails sur ce sujet ? Ouvrez l’excellente base Persée :
https://www.persee.fr/doc/hista_0992-2059_1990_num_9_1_2386 pour lire le remarquable article de Danielle Peloquin-Cavaillé.
Comments